SAWADI KRAP

Je tiens à adresser des excuses, plus plates que Paris Hilton, à tous ceux qui consultent mon blog en espérant que j'interviendrais, peut-être pas quotidiennement, mais au moins une fois par semaine. Il est vrai que depuis la sortie de "LA DERNIERE ARME" en février, j'ai un peu lâché prise à ce niveau-là au profit de la promo du roman, de la présence sur les salons ou dans les librairies, des interviews, de l'élaboration du contenu rédactionnel de mon site internet qui a vu le jour simultanément, de la lectures de dizaines de polars en vue de la pré-sélection du Grand Prix de Littérature Policière par le jury de la BILIPO dont j'ai l'honneur de faire désormais partie, de la vie de famille et puis et puis, last but not least, de l'écriture de "LEVIATOWN" qui va sortir à la rentrée dans la collection Van Helsing créée par les éditions Baleine. Je vous en reparlerai bientôt. Bon, vous insistez, alors je vous livre en exclu le prologue:

11 septembre 2001, décombres du World Trade Center. Un pompier entend une musique émise par le téléphone d’un cadavre. Il ne sait pas encore que la sonnerie reprend un tube de Marilyn Manson datant de…2003 !

Voilà c'est tout ce que je peux vous dire pour l'instant, car là, je suis un peu charette, vu que je pars pour Bangkok dans quelques heures. Immersion totale pendant l'été, en Thailande, en pleine mousson, avec la pluie qui tombe comme dans un film de Ridley Scott, prélude à un prochain roman. Pour le coup, mon blog va rester muet provisoirement. En attendant de vous retrouver amis lecteurs et internautes, je vous donne quelques pistes culturelles, plus appétissantes que le mariage de Eva Longoria avec Tony Parker en couverture de Paris Match.
En lecture, je vous conseille "Pentagone" de Guillaume Lebeau et "Parano Express" de Josiane Balasko en attendant de voir sa "cliente" au cinéma. Il y a aussi le dernier Tabachnik "le chien qui riait". Chez les étrangers, je citerai "La mort leur va si bien " de Peter James et surtout "Frères de Brooklyn" de Jason Starr, du Shakespeare écrit pour Will Smith, à tomber tellement c'est redoutablement écrit et dialogué.
Côté ciné, si vous avez raté le dernier Fincher, tant pis pour vous. Il vous restera les blockbusters estampillés Bruce Willis ou Michael Bay. Si vous avez l'occasion de voir passer en DVD le "Labyrinthe de Pan" de Guillermo Del Toro ou "Half Light" le dernier Demi Moore, sautez sur l'occasion. Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas vu Demi Moore, l'une des meilleures actrices de ces trente dernières années qui à elle seule vaut tous les autres Moore, de Roger à Michael en passant par Julianne et Gary.
En musique, si vous êtes dans la région PACA, ne manquez pas O.C.BLues. Le 20 juillet par exemple, non seulement ce sera mon anniversaire (que je passerai probablement du côté de Kho Phi Phi), mais le groupe jouera à St Laurent du Var, à 21h à l'Esplanade des Goelands. En plus ce sera gratos. Pour les autres dates, consultez leur site; vous le connaissez, il est indiqué sur mon site.
Si, en revanche, vous vous trouvez dans les Pays de la Loire, et que vous en avez marre de visiter des châteaux, c'est Misty Mountains qu'il faut aller voir. Pour ceux qui aiment Led Zep, Nirvana, Muse, les Pixies, Black Sabbath, les Red Hot, c'est que du bonheur. Je vous donne illico leur site pour vous aiguiser les oreilles:
www.myspace.com-mistymountain2
En peinture, les chanceux sont ceux qui pourront se rendre à l'expo de Nathalie Verdier qui se tient à la Galerie Otéro de St Paul de Vence jusqu'au 15 juillet. Quand je contemple les toiles de Nathalie, cela me donne envie d'écouter de l'opéra, c'est dire!
Voilà, je vous ai torché ça vite fait, bien fait. Pour les dates d'Interville, il faudra consulter votre Télé Z ou mieux cesser de consulter ce blog.
Allez, je vous quitte en vitesse pour partir sur les futures traces de Nathan Love. Je vous donne rendez-vous à la rentrée avec plein d'infos et vous souhaite à tous des vacances dépaysantes au cours desquelles j'espère que vous aurez le temps de rêver, de rencontrer des gens pas ordinaires et de voir le monde différemment.
Sawadi Krap